Une grande personne

Victor Hugo

 

    Victor Hugo est l'un des plus grands poètes et écrivains français de tous les temps. Il naît à Besançon (son père est comte et général d'empire) et fait ses études au lycée Louis-Le-Grand à Paris. Dès 1816, il affirme sa vocation littéraire : "Je veux être Chateaubriand ou rien!" Victor Hugo est, à ses débuts, poète et monarchiste. Mais les événements de 1830 et sa liaison avec Juliette Drouet provoque en lui de profonds changements d'idées et en font le chef de file du mouvement romantique. Son appartement devient le siège du "Cénacle", regroupant de jeunes auteurs romantiques. Il gagne avec Gérard de Nerval et Théophile Gauthier la "bataille d'Hernani", contre les partisans du théâtre classique. Ecrivain de génie, il voit sa notoriété se transformer rapidement en célébrité. Victor Hugo est élu à l'Académie Française en 1841 et Pair de France en 1845. Il perd sa fille Léopoldine en 1845 et semble chercher dans la politique un apaisement à sa douleur. Emu par les souffrances du peuple en 1848, Victor Hugo devient républicain et affiche son hostilité à Napoléon III qui le fait exiler à Jersey, puis à Guernesey. En 1859, il refuse l'amnistie de l'Empereur. Pendant cet exil qui dure près de vingt ans, il produit la partie la plus riche de son œuvre. De retour en France en 1870, Victor Hugo est accueilli comme le symbole de la résistance républicaine au second Empire. Il est élu député de Paris, puis sénateur. Sa production littéraire cède alors le pas à la politique. Il publie essentiellement des œuvres commencées pendant son exil. Né de parents athées, Victor Hugo se rapproche du catholicisme après son mariage avec Adèle Foucher, peut-être aussi par conformisme au milieu littéraire dans lequel il vit. Il est profondément croyant, parfois même mystique. Après les événements de 1848, il évolue devant l'indifférence des catholiques face à la misère des ouvriers, et n'accorde plus de crédit aux religions. Comme Voltaire, Victor Hugo est donc déiste. Sensible aux mystères du monde, il essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Il est également un défenseur de la libre pensée dont il est l'un des premiers à utiliser l'expression. Ses funérailles nationales et civiles à Paris sont grandioses, car il a été, de son vivant, le plus populaire des écrivains et un grand défenseur de la République.

 

 

Molière

 

       Né à Paris le 15 janvier 1622 - mort à Paris le 17 février 1673.
Auteur le plus joué depuis la création de la Comédie-Française, figure tutélaire et symbole du théâtre français et de la troupe, Molière concentre dans son nom mémoire, renouvellement et jeunesse du répertoire de la Comédie-Française. Il dépasse l'histoire et l'anecdote. S'il n'a pas connu la Comédie-Française, sa vie d'homme de théâtre en a préparé la création.
Fils de Jean Poquelin, valet de chambre et tapissier ordinaire de la Maison du Roi, Jean-Baptiste Poquelin, qui prendra plus tard le pseudonyme de Molière, fait d'excellentes études au Collège de Clermont (futur Lycée Louis-Le Grand), peut-être complétées par un peu de droit. Mais dès 1643, il renonce à l'avenir bourgeois que lui garantit la jouissance héréditaire de la charge paternelle pour s'associer par contrat avec neuf comédiens, dont Madeleine Béjart, et fonder la troupe de « l'Illustre Théâtre ».
Après des débuts difficiles à Paris, Molière et ses comédiens, de 1646 à 1658, parcourent la province française comme les troupes ambulantes de son époque. Le 24 octobre 1658, la troupe de Molière est autorisée à paraître devant la Cour. Sous la protection de Monsieur, frère du Roi, les comédiens s'installent au Théâtre du Petit-Bourbon, qu'ils partagent avec les Comédiens italiens dirigés par le célèbre Scaramouche (Tiberio Fiorelli). C'est là, après de premiers essais en province (l'Étourdi et le Dépit amoureux) que Molière connaît son premier grand succès d'auteur, avec les Précieuses ridicules en 1659.
En 1661, la troupe déménage dans la salle du Théâtre du Palais-Royal ; Molière y assume désormais de front les fonctions de comédien, de chef de troupe et d'auteur. Les pièces nouvelles, dans lesquelles Molière joue toujours, et qu'il écrit sur mesure pour les membres de sa troupe, se succèdent à un rythme rapide. Parmi plus de trente pièces, citons notamment l'École des femmes, avec laquelle il hisse le genre mineur de la comédie au niveau du grand genre, l'Impromptu de Versailles, le Misanthrope, Amphitryon, l'Avare, George Dandin, Monsieur de Pourceaugnac, le Bourgeois gentilhomme, Tartuffe, Dom Juan, les Fourberies de Scapin, les Femmes savantes, le Malade imaginaire...
En 1662, à l'âge de quarante ans, Molière épouse Armande Béjart, la fille de Madeleine, de vingt ans sa cadette, mariage pas toujours heureux. Ayant gagné la faveur de Louis XIV, Molière devient le fournisseur attitré des divertissements de la Cour pour laquelle il organise, avec le compositeur Lully, de grandioses fêtes à Versailles. De la collaboration de Molière et Lully naît un genre nouveau, la comédie-ballet. En 1665, la troupe de Molière devient la « Troupe du Roy ». Néanmoins, son œuvre ne fait pas toujours l'unanimité. Son Tartuffe, qui attaque ouvertement les faux dévots, est en butte aux persécutions de la cabale des dévots, soutenue par la toute puissante Compagnie du Saint-Sacrement. D'interdiction en interdiction, de placet au roi en placet au roi, Molière met cinq ans à obtenir l'autorisation de jouer Tartuffe, mais il ne parvient pas à éviter la rancune du clergé.
Épuisé par le travail, les chagrins domestiques, la lutte incessante menée contre tous ceux qu'il a attaqués dans ses pièces (comédiens rivaux, gens de lettres, médecins et dévots), Molière meurt le 17 février 1673, à l'issue de la quatrième représentation du Malade imaginaire. L'Église lui refuse d'abord la sépulture religieuse, et il est inhumé presque clandestinement grâce à l'intervention royale.
Les comédiens de Molière firent de ses œuvres le fonds de leur répertoire, et lors de la création, en 1680, de la Comédie-Frnaçaise, dont ils constituaient la plus grande part, il y prit symboliquement la première place. Considéré comme le « Patron » de la Comédie-Française, parfois appelée « Maison de Molière », il en est l'auteur le plus joué, avec plus de trente-deux mille représentations à la fin du XXe siècle. Chaque année, le 15 janvier, jour anniversaire de sa naissance, il est l'objet d'un hommage, à l'issue de la représentation, rendu par l'ensemble de la troupe à celui dont l'œuvre et le génie défient le temps



 

                                 Louis XIV de France

 

 

      Louis XIV, nommé à sa naissance Louis-Dieudonné et surnommé par la suite le Roi-Soleil ou encore Louis le Grand (Saint-Germain-en-Laye, 5 septembre 1638 - Versailles, 1er septembre 1715) est, du 14 mai 1643 jusqu'à sa mort, roi de France et de Navarre, le troisième de la maison de Bourbon de la dynastie capétienne. Louis XIV, qui a régné pendant 72 ans, est le chef d'État qui a gouverné la France le plus longtemps, et qui est parvenu à l'âge le plus avancé. Il est aussi le monarque qui a régné le plus longtemps en Europe.

Louis XIV accède au trône quelques mois après son cinquième anniversaire, mais après une minorité très marquée par la révolte de la Fronde (1648-1653), il n'assume personnellement le contrôle du gouvernement qu'à partir de la mort de son Premier ministre, le Cardinal Mazarin, en 1661. Il ne prit jamais de Premier Ministre, et accentua encore son rôle direct dans l'État après la mort de ses puissants ministres Colbert (1683) et Louvois (1691). Son règne marqua l'apogée de la construction séculaire d'un absolutisme royal de droit divin. Louis XIV vit son autorité absolue bénéficier de la fin historique des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes, qui marquaient la vie du royaume depuis plus d'un siècle au moins.

Louis XIV a accru le territoire de la France et sa puissance en Europe. Il mène la diplomatie et la guerre à son gré en combattant durant plusieurs séries de guerres européennes. Il fait fortifier les villes conquises par Vauban et entoure ainsi les nouvelles frontières de leur « ceinture de fer », dans le cadre d'une politique territoriale de « pré carré » qui redessine et rationalise les limites du pays. Son gouvernement personnel coincide également avec un effort de développement économique, commercial et colonial, mené notamment par son ministre Colbert, et qui est le volet économique de la recherche de la prédominance française. Sous son règne, la France acquiert une prééminence européenne non seulement politique et militaire mais aussi culturelle grâce à la présence de figures intellectuelles protégées par le mécénat royal, tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre. D'autres plus indépendants, tels le poète La Fontaine, le philosophe Blaise Pascal, l'épistoliaire Mme de Sévigné, le moraliste La Bruyère ou le mémorialiste Saint-Simon font également du règne l'apogée historique du classicisme français. Ces performances culturelles contribuent au prestige de la France, de son peuple, de son langage parlé dans toutes les élites et les cours d'Europe, et bien sûr de son roi. Il est dès son vivant parlé du « siècle de Louis XIV », sur le modèle des siècles de Périclès et d'Auguste, ou encore du « Grand Siècle ».

L'une des grandes œuvres du roi a aussi été la mise en place d'un État centralisé et absolutiste. Il le dirige après 1682 depuis le vaste château de Versailles, dont il a ordonné la construction. Ce dernier, modèle architectural de nombreux palais européens par la suite, est le cadre d'une étiquette très élaborée à laquelle il soumet la noblesse de cour, qu'il tient étroitement en main auprès de lui. Louis XIV réduisit aussi le rôle des Parlements, réprima les ultimes révoltes antifiscales paysannes, entretint un très long bras de fer avec les jansénistes et prit la décision controversée de la révocation de l'Édit de Nantes en 1685. La fin de son long règne fut ternie par une série de revers militaires, par les famines très meurtrières de 1693 et de 1709, par la révolte engendrant la guerre des Camisards, et par de nombreux décès dans la famille royale. Mais la régence de son successeur Louis XV qui a alors cinq ans, se déroule sans heurts, ce qui témoigne de la stabilité du royaume établie par le monarque.

Habité de l'idée de sa gloire et de son droit divin, soucieux d'accomplir en permanence son "métier de roi", Louis XIV est devenu l'archétype du monarque absolu.

 


 

Louis XVI de France

 

 

         Louis XVI, roi de France et de Navarre (1774-1789) puis roi des Français (1789-1792),né le 23 août 1754 à Versailles et guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (ancienne place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde) à Paris.


Napoléon Bonaparte


 

 

              Napoléon Bonaparte (né le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse ; mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène) fut général, Premier consul, puis empereur des Français. Il fut un conquérant de l'Europe continentale.

Objet dès son vivant d'une légende noire comme d'une légende dorée, il a acquis une notoriété aujourd'hui universelle pour son génie militaire et politique, mais aussi pour son régime autoritaire, et pour ses incessantes campagnes coûteuses en vies humaines, soldées par de lourdes défaites finales en Espagne, en Russie et à Waterloo, et par sa mort en exil à Sainte-Hélène sous la garde des Anglais.

Il dirige la France à partir de la fin de l'année 1799 ; il est d'abord Premier Consul du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804 puis Empereur des Français, sous le nom de Napoléon Ier, du 18 mai 1804 au 11 avril 1814, puis du 20 mars au 22 juin 1815. Il réorganise et réforme durablement l'État et la société. Il porte le territoire français à son extension maximale avec près de 130 départements, transformant Rome, Hambourg ou Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Il est aussi président de la République italienne de 1802 à 1805, puis roi d'Italie du 17 mars 1805 au 11 avril 1814, mais encore médiateur de la Confédération suisse de 1803 à 1813 et protecteur de la Confédération du Rhin de 1806 à 1813. Il conquiert et gouverne la majeure partie de l'Europe continentale et place les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes européens : Joseph sur celui de Naples puis d'Espagne, Jérôme sur celui de Westphalie, Louis sur celui de Hollande et son beau-frère Joachim Murat à Naples. Il crée aussi un grand-duché de Varsovie, sans oser restaurer formellement l'indépendance polonaise, et soumet à son influence des puissances vaincues telles que la Prusse et l'Autriche.

Napoléon tente de mettre un terme à son profit à la série de guerres que mènent les monarchies européennes contre la France depuis 1792. Il conduit les hommes de la Grande Armée, dont ses fidèles « grognards », du Nil et de l'Andalousie jusqu'à la ville de Moscou. Comme le note l'historien britannique Eric Hobsbawm, aucune armée n'était allée aussi loin depuis les Vikings ou les Mongols et aussi de soumettre autant de grandes puissances de l'époque. Malgré de nombreuses victoires initiales face aux diverses coalitions montées et financées par la Grande-Bretagne (devenue le Royaume-Uni en 1801), l'épopée impériale prend fin en 1815 avec la défaite de Waterloo.

Peu d'hommes ont suscité autant de passions contradictoires que Napoléon Bonaparte. Selon les mots de l'historien Steven Englund : « le ton (...) qui convient le mieux pour parler de Napoléon serait (...) une admiration frisant l'étonnement et une désapprobation constante frisant la tristesse. »

Toute une tradition romantique fait précocement de Napoléon l'archétype du grand homme appelé à bouleverser le monde. Élie Faure, dans son ouvrage Napoléon, qui a inspiré Abel Gance, le compare à un « prophète des temps modernes ». D'autres auteurs, tel Victor Hugo, font du vaincu de Sainte-Hélène le « Prométhée moderne ». L'ombre de « Napoléon le Grand » plane sur de nombreux ouvrages de Balzac, Stendhal, Musset, mais aussi de Dostoïevski, de Tolstoï et de biend'autres encore




jeanne d'arc

 


       Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent ans

Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.




Jacques Chirac


     Né le 29 novembre 1932 à la clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ve arrondissement de Paris), Jacques René Chirac est le fils d'Abel François Chirac (1898-1968), employé de banque puis administrateur d'une filiale de la société aéronautique SNCAN et de Marie-Louise Valette (1902-1973). Tous deux proviennent de familles corréziennes « laïques et républicaines », ses deux grands-pères sont des instituteurs devenus directeurs d'école - à Brive-la-Gaillarde pour son grand-père paternel et à Sainte-Féréole pour son aïeul maternel, en Corrèze. D'après Jacques Chirac, son nom « a pour origine la langue d'oc, celle des troubadours, donc celle de la poésie ».

Le jeune Jacques, élevé en enfant unique (sa sœur aînée, Jacqueline est décédée en bas-âge avant sa naissance), commence ses études à l'école communale de Sainte-Féréole en Corrèze de 1940 à 1943 avant de les poursuivre en région parisienne, tout d'abord au Lycée Hoche de Versailles pendant un an, puis au lycée Carnot et enfin au lycée Louis-le-Grand. Après son baccalauréat, obtenu en 1950 en section « mathématiques élémentaires » avec mention « assez bien », il fait une campagne de trois mois comme matelot sur un navire charbonnier, le Capitaine Saint-Martin, contre l'avis de son père. De retour en France, il fait une année en « hypotaupe »



 

Charles de Gaulle


   Charles André Joseph Marie de Gaulle (French pronunciation:22 November 1890 - 9 November 1970) was a French general and statesman who led the Free French Forces during World War II. He later founded the French Fifth Republic in 1958 and served as its first President from 1959 to 1969.[1] In France, he is commonly referred to as Général de Gaulle or simply Le Général, or familiarly as "le Grand Charles".

A veteran of World War I, in the 1920s and 1930s de Gaulle came to the fore as a proponent of armored warfare and advocate of military aviation, which he considered a means to break the stalemate of trench warfare. During World War II, he reached the rank of Brigadier General, leading one of the few successful armored counter-attacks during the 1940 Fall of France, and then organised the Free French Forces with exiled French officers in England.[2] He gave a famous radio address in June 1940, exhorting the French people to resist Nazi Germany.[3] Following the liberation of France in 1944, de Gaulle became prime minister in the French Provisional Government.[4] Although he retired from politics in 1946 due to political conflicts, he was returned to power with military support following the May 1958 crisis. De Gaulle led the writing of a new constitution founding the Fifth Republic, and was elected President of France.[5][6][7]

As president, Charles de Gaulle ended the political chaos and violence that preceded his return to power. Although he initially supported French rule over Algeria, he controversially decided to grant independence to that country, ending an expensive and unpopular war. A new currency was issued in January 1960 to control inflation and industrial growth was promoted. De Gaulle oversaw the development of atomic weapons and promoted a pan-European foreign policy, seeking to diminish U.S. and British influence; withdrawing France from the NATO military command, he objected to Britain's entry into the European Community and he recognised Communist China. During his term, de Gaulle also faced controversy and political opposition from Communists and Socialists, and a spate of widespread protests in May 1968. De Gaulle retired in 1969, but remains the most influential leader in modern French history.


 

Édith Piaf

    Édith Piaf née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris, morte le 10 octobre 1963 à Grasse est une chanteuse française de music-hall et de variétés. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », on lui doit de très nombreux succès du répertoire francophone comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule ou Milord. Personnalité hors norme, elle a inspiré de nombreux compositeurs, fut le mentor de nombreux jeunes artistes et a connu une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé. Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma.


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